Contes et Nouvelles par moi (juste pour le fun ^^)

Bon quelques uns des miens, au fur et à mesure que je les retrouve... en premier un texte de description uniquement, une sorte de prolepse... vieux de quelques années (avant je ne datais pas mes documents, c'dommage...)
ça fait lourd à lire huhu



Des terres, landes noires et brulées, déserts calmes et craquelés, partout à l’horizon, des flammes, lueurs dansantes rappelant par leur mouvemment une énergie aveugle, destructive. L’air, pesant, cherchant à s’échapper de cette réalité, cette odeur de fumée, oppressante. Vrombissant au loin, les volcans, rocs noirs s’élevant au ciel, masse imposante et etouffante, vomissant leur lave, des explosions de gaz toxique et vapeur nocive, annihilant tout sur leur passage. Ciel déchiré, sanguinolant comme jamais, image même des corps juchant le sol, asphixiés par les miasmes, décharnés et brulés, raides, orbites creuses où l’horreur est masquée par le manque d’expression, carcasses encore entières au vu du manque de charognards, dégageant une odeur putride, et puis le feu, encore et encore, s’étendant et noircissant la terre, la mettant à nu. Les pluies d’acide, annihilant les restes de civilisation, des bâtiments rongés, oubliés à travers le temps, seuls vestiges d’une race déchue, que les dieux de leur croyance ont abandonné, seuls souvenirs de sa prestance d’autre fois. Les haugures enfin realisé, prophéties sombres et tordues. Des cratères, partout, immenses, s’étendant en faille d’un bout à l’autre, voulant avaler les impuretés, faire disparaître toutes traces du passé, plongeant jusqu’au confins de la terre, noirs et intimidants. Les eaux, jadis limpides, ruisseaux, lacs ou rivières, fleuves, visqueux et cendrés, dont le fond se compose de cadavres pâles et refoulés. Mers et océans, noirs et poisseux, viciés. La chaleur, étouffante, air surchargé par la lourdeur des effluves de mort.
Paysage de souffrance et de colère, rouge et noir, sang et ténèbres, ne comportant pas la moindre présence de vie, pas même la plus infirme. Le soleil, verdatre de sa pâle luminescence, agonisant, ombre de sa splendeur passée, filtré par la poussière, lourde retombé, empêchant jusqu’au vent de se manifester, par sa magnificience dépassée, rendant au silence ses gémissements et protestations, effort vains. Soleil qui à des milliards d’années lumières continuera de se réverberer, étoile comme tant d’autres, des millénaires après son extinction.
Est-ce donc cela un monde qui s’éteint ? Simple mirroir d’autres systèmes solaires, d’autres planètes, une répétition inévitable, rien de plus.
Ne dit-on pas que le sort détruit ceux qui sont forts ?



Un conte écrit sur les loup-garous, pas très original comme sujet mais bon, c'tait à force d'écouter une certaine chanson assez gore... lol
Conte écrit vers la même période que le premier texte.


La nuit est tombée, elle est là, il la sent, comme un appel, son appel, une envie pressante, la chose lui ordonne de sortir, elle est dans tout son être, dans tous ses sens, elle l’envahit comme chaque mois, prenant le contrôle de sa volonté, s’immiscent dans son organisme, jusqu'à ses chromosomes, il ne peut plus lui resister, il lève les yeux, la lune est pleine.
D’un coup il la sent qui se dechaîne, son corps est agité de spasmes et tremblements de plus en plus violents. Il ne peut rien faire, à quoi bon résister quand on est conscient de l’inévitable, il en a marre de lutter. Elle s’empare de lui, broyant son esprit dans la souffrance, mais il est encore là, il sent son corps imploser, les transformations le brûlent, son visage s’allonge, son ouïe s’affine, son odorat se developpe tandis que son épiderme se couvre de poils, ses pensées se tournent rapidemment vers la raison de son mal mais sa conscience disparaît immédiatement. La bête a pris sa place, elle est d’obscurité, elle voit, elle hume l’air, son monde d’odeurs s’ouvre puis elle s’élance dans la nuit.
Un enfant se penche au-dessus de sa fenêtre, malgré l’heure tardive il enjambe la balustrade, longe la goutière et se laisse choir dans l’herbe fraiche, éclairé par l’astre de la nuit. Il se dirige lentemment vers la forêt, conscient qu’il lui faudra qu’il rammène une pomme de pain ou un élément du genre pour prouver à sa cousine qu’il n’est pas un trouillard suite à son défi auquel elle était sûre qu’il refuserait. Il ignore son mauvais pressentiment, après tout il est normal d’avoir peur la nuit, juste oppressé par l’impuissance, sentiment normal pour un spécimen d'une espèce ayant perdu des milliers d'années de réflexes et se reposant énormément sur la vue. Il s’enfonce de plus en plus, il entend des craquements, mais il sait que la forêt vit bien plus la nuit que le jour, ce n’est pas un citadin. Il sursaute en percevant un halètement, se retourne, trop tard, une douleur envahie son organisme tandis que des crocs déchirent sa poitrine, deux pattes puissantes se posent contre ses épaules, il tombe en arrière, il ne voit plus rien, il sent juste cette souffrance et la froideur de la terre, mais qu’importe, il est déjà mort.
L’Aube est sur le point de se lever, son âme revient dans son corps, peu à peu de façon floue, son enveloppe corporelle se déchire, il perçoit encore la métamorphose, la chose se retire au fond de lui, le laissant avec un sentiment de dégoût, amplifié par l’amèreté du sang dans sa bouche, tandis que ses canines rétrècissent, il sait que cette nuit encore il a tué. A quatre pattes, il se relève, fatigué et meurtri autant par son cœur que son corps. Il sait que par cette créature il est noirceur. Il reste immobile un moment, comme à chaques fois, le temps de récupérer le contrôl de ses gestes.
Il part se rincer le visage et faire disparaître le sang, tout en sachant que cela ne le purifira point, il sait qu’il devrait abréger son existence et ainsi détruire la bête ayant fait de sa vie un enfer. Au lieu de ça il ferme les yeux, las, s’écroule sur le divan et allume la télé, regardant au flash info spécial un reportage sur un jeune garçon âgé d’une dizaine d’années, retrouvé non loin de chez lui, suite à sa disparition découverte à la fin de la nuit, en pleine forêt, la poitrine déchirée, en une mare de sang, sans cœur et à moitié dévoré, déchiquetté un peu partout dans la clairière, les yeux vides tournés vers le ciel, comme en un semblant d’appel au secours, mort probablement sur le coup.



Enfin un dernier tout récent, un conte écrit pour "oublier ma peine un temps"... devenu un peu plus morbide et défaitiste en l'écrivant que l'idée de départ ^^'
Le titre éclaire un peu sur le sujet mais comme je suppose (à raison) que la plupart d'entre vous n'ont pas fait du grec, Σελήνη est un mot grec, dont la signification peut être un prénom : Séléné, mais qui définit la lune également ^^


Σελήνη
Et comme chaque soir, fidèle au rendez-vous, préparée toute la journée comme une jeune fille prête à marier, elle luit dans les ténèbres environnantes, seul éclairage dans ce monde de noirceur. Elle est blanche comme Lys, princesse silencieuse dont la pureté n’a d’égal que sa douceur. Elle se tient immobile, attendant son amant qui ne la voit jamais, lui, astre apportant le jour, l’éclipsant par sa brillance, elle éclat brisé qu’il ne peut voir, mais phare pour elle, dont elle reçoit toute les émanences lors de son absence.
Elle qui le voit mais ne peut être vue.
Alors se complaisant dans sa mélancolie, elle observe son pâle reflet miroitant dans l’eau glacé, tantôt dans l’étang et tantôt sur un lac, et même parfois dans une flaque d’eau, dans l’espoir d’y laisser son empreinte, qu’il la remarque, tel un rêve flamboyant.
Tentative vouée à l’échec.
Affrontant son infortune, encore et encore. Persévérance.
Mais au défi de trop de forts sentiments, on finit par se rompre.
Toujours seule.
Et comme chaque soir elle attend, faisant fi du froid nocturne l’entourant, dont Dame la Nuit qui la découvre à nos yeux, elle, image de prétendue sagesse et bienveillance, immobile dans sa clartée. Elle attend sa délivrance, avec la dignité des Seigneurs de jadis, attendant que celle qui est la Fin la prenne.
Et elle pense, à cette tranquilité indolente, à ce fleuve tranquille, au repos aspiré par ceux qui ne peuvent posséder ce qui leur est le plus cher, son plus infime souhait.

La jeune fille ferme ses yeux, elle la comprend.
Solitude et abandon.
Son livre lui échappe de ses doigts, mais qu’importe, elle n’est déjà plus de ce monde.
Sans plus un mot, elle bascule et chûte.
Une nuit tombante, une obscurité ambiante, et au loin une falaise surplombant des flots agités qu’une silhouette rejoint.

waaaaaaah magnifique !!!!! j'adore !!!! surtout les deux derniers !!!!
et plus précisément la dernière
même si les trois sont magnifiques

Hmm merci, comme je le disais, ce n'était pas vraiment mon but (le mien c'est écrire pour moi, pas pour les autres, égoïste hein ^^)
Mais sois plus précise, dans ton commentaire, histoire que je m'améliore ^^
Qu'est ce qui va et qu'est ce qui ne va pas?
(et je sais que le premier texte est comme me l'a dit Liberté, un peu lourd mais c'est le but voulu d'une description )

Ma préférée est la première, tu fais vraiment bien les descriptions ^^
La deuxième un peu gore, mais bien tout de même.
La troisième, sublime aussi ^^

Meuh nan c'pas gore, juste euh... enfin il n'y a pas vraiment grand chose d'horrible ^^ (t'as qu'a rien t'imaginer lol)
Les descriptions c'est plutôt important, c'est pour cela que j'avais fait un texte dessus, ça étoffe et rend plus profond, et ça permet de bien visualiser ^^
Quant à la troisième... ça à l'air d'être celle que vous préférez... étrange, peut être est-ce parce qu'elle est plus récente ^^

c'est super !! j'aime bien le 2eme meme si il est un peu sanglant. j'aime bien ton histoire de ses soeurs ou copines qui lui disent qu'il doit courir dans la foret et ramener une pine de pin xD mdr
Jolie description pour le 2eme -juste si tu voudrais faire un vrai texte se serait plus facille a lire si tu sauter quelques lignes pour la description-.
Jolie dernier texte de la fille qui en a marre de sa vie..

Arf mais arrêtez c'pas sanglant ça, j'ai déjà censuré deux trois phrases dessus ^^
C'est ni soeurs ni copines, mais cousine xD (raaaaté ^^)
Et pour les sauts de lignes, il est vrai que ça serait plus aisée à lire si j'en faisais plus, mais je n'aime pas les textes où on revient à la ligne toutes les trentes secondes, tant que le paragraphe n'est pas terminé ^^ (vive les condensés xD)... en fait ça donnerait mieux si l'on pouvait faire des alinéas, mais apparemment ce n'est pas possible sur un forum...

oui c'est dommage ! en fait, moi ce que je préfère dans la dernière, c'est que ça donne un sentiment 'apaisé' (^^') nan en fait, ça fait une image de mort douce, de bonheur et de calme...
La deuxième, jaime beaucoup aussi parce que le gars est conscient de ce qu'il se passe (pas pendant qu'il tue hein ^^) mais avant et après et comme un lâche, il préfère se laver les mains (enfin, le visage mais c'était pour l'expression =) ) et que c'est bien écrit et tout
la première (et oui, j'ai fait dans l'ordre décroissant =P )
je l'aime beaucoup aussi parce qu'au contraire, elle reflète un autre sentiment, là c'est pas le calme et la 'douceur' comme dans la dernière ou la lâcheté de la deuxième, en fait c'est plutôt un mix de tout c'est comme un tableau qui brûle (waw l'expression bizarre qui viendrait à personne -_-''')
en fait, je sais pas vraiment comment expliquer... mais j'aime beaucoup, c'est beau et même si c'était pas le but de le faire partager t'as bien fait =D
en plus, ça m'a inspirée un texte que je vais écrire toute à l'heure ^^ qui met en scène la Mort et sous une autre facette que celle selon certains l'imaginent ^^
j'ai moins peur du résultat que pour mes dessins ^^. D'ailleurs je m'en vais mettre mon fanart tout de suite =)

Bof si j'ai mis c'tait parce qu'il n'y a pas d'action sur ce forum snifeuuuh
Un tableau qui brûle? Moi c'plus un arbre que je vois brûler... où chaques branches, chaques feuilles est matière de mon monde ^^
Sinon, ravie de t'avoir inspiré ^^

^^ ça revient un peu au même (non, en fait aucun rapport entre les deux 'images' -_-.......)
en même temps ça faisait longtemps que je voulais mettre en scène la mort et la destruction de notre monde (moi glauque ? naaan ^^) mais c'est en lisant ton premier texte que ça m'est revenu ^^ avec de l'inspiration en plus =)

mdr les jeunes de nos jours, ils sont morbides et défaitistes (la faute à qui hein? ^^)

nooon pas morbide (ptet juste 'un peu' ^^ défaitiste sur les bords ^^)
et c'est la faute aux vieux ! na !
naaan mon texte n'est pas morbide !!!!

C'est la faute à tout le monde
J'espère bien que ton texte n'est pas morbide ^^

^^ fin, moi je le trouve pas morbide mais ptet que tu le trouveras morbide toi (j'en doute mais bon ^^)

Un autre texte retrouvé il y a peu... datant de je ne sais plus quand xD
J'ai un peu honte parce qu'il n'est pas très structuré, m'enfin bon... comme il n'y a pas d'action...

Je suis le Mal.
Le Mal, notion typiquement humaine, et totalement méprisante, en effet comment peut-on se permettre de porter un jugement ? La matière est tout, les choses abstraites ne sont rien, seulement une invention qui dépend uniquement de la palette d’émotions, de sentiments, ainsi que de point vue, tout cela influencé dans le milieu où nous avons été éduqué.
Croyez-vous qu’un homme ayant été élevé dans une société où on cultive le meurtre, afin de survivre, le mode « tuer pour ne pas mourir », croyez-vous qu’un tel homme porte en lui les même concepts qu’un autre ayant été vécu par des pacifistes, ou plutôt utopiste devrions-nous dire ? Et le problème est le même dans la société actuelle, la plupart des personnes tournant mal ont une enfance malheureuse, une vie difficile, et personne pour leur inculquer les valeurs que notre pays prône avec despotisme comme « justes».
En outre certains diront que mes mots sont dépourvus d’humanisme, mais on tue des créatures, des animaux, sous le faible prétexte qu’à près tout ce ne sont que des bêtes, mais au final qui sommes-nous pour juger qu’une vie à une importance plus grande qu’une autre, tout est matière comme je l’aie dit, et ainsi tout est à égalité. Tout comme les personnes suffisantes, qui pour leur propre conscience, deviennent végétariens, mais les produits végétaux, eux aussi sont vivants, ils mangent, ils boivent, ils brûlent, ils respirent, qui sait même s’ils pensent ? Beaucoup vont prétendre que c’est impossible, mais peut-on expliquer la vie ? Que de simples atomes se soient assemblés en molécules, puis cellules, pour former un être doué d’une conscience ? Non, cela nous est encore inconnu, comme tellement d’autre chose, elles possèdent une vérité rationnelle, qui nous échappe malgré tout, ainsi donc sans être plante, comment savoir vraiment.
En même temps ne croyez pas que je critique notre société, loin de là, effectivement sans ces concepts, nous serions encore à un âge antérieur, l’évolution et le progrès n’a pût être atteint que par la hiérarchie, voilà pourquoi les anarchistes ont une vision, quoique contraire des pacifistes, complètement utopique pour eux également. En conclusion je pense que même par la différence, la société fonctionne sur le même mode qu’il en a toujours été, même si cela n’est pas vraiment visible pour la grande majorité du peuple, s’appuyant encore sur la mort, ce pourquoi il est ridicule de parler de la paix et la prospérité.
Mais l’homme est un dieu, dieu signifiant à son origine la lumière du jour, l’être humain a dominé sa planète, son environnement, jusqu'à revenir à un état proche de l’obscurantisme, il manipule les choses à sa guise, donne des mots et des sens pour ce qui n’existe pas, par là même n’est-il pas absurde ? Sa conception gît donc parmi un dédale d’émotions, tandis que les personnes en ayant pas ou très peu, suite à leur éducation, à ce qu’ils ont vécu, passent pour des gens malfaisants, tout cela parce que pour nos congénères, les personnes différentes portent le masque « Mal », ces différences certes moins violentes et s’exprimant d’une façon plus complexe que lors des plus grands tyrans de l’histoire. La plupart ne comprennent pas l'inhumanité qu'ils profèrent, peut-on donc parler d'êtres malveillants?
Par là donc je suis le Mal, et il faut dire que cela ne me dérange aucunement, rares sont ceux qui passent au travers, mais ne vaut-il pas mieux se complaire dans sa solitude et rire des autres, non pas sans mépris, je dois l’avouer, pour les gens qui ne supportent pas de parcourir quelques mètres seuls, où bien doivent attendre d’avoir un comparse pour assumer un quelconque acte, rappelant les moutons, petit troupeau docile allant tout dans le même sens, car là est la signification d’un troupeau, une sorte d’unité.
Je suis le Mal et ça m’amuse.

héhé
pas mal =D j'adore

moi ça me fait bien rire, j'avais déliré là-dessus, ça forme une boucle qui au final ne veut plus rien dire, c'est ce qu'on appelle partir complêtement en hors-sujet =)
vais me remmetre à écrire un de ces jours, ça fait des textes trop vieux sinon ^^'

bah c'est pas rave si sont vieux du moment qu'ils sont bien ^^

mouais bof... ça me fait penser à la rédac du brevet, j'avais écrit que de la me*** et le pire c'est que ça avait plû xD (14/15)

xD
c'était quoi?

une histoire foireuse ^^
je dois avoir encore le brouillon quelque part...

ooooh poste-lleeee xD

flemme de le taper =)

*boude*
*déboude*
t'en as trop dit ou pas assez =P
alllleeez stppp !!!!!!!

mais... mais c'est MA phraseeeeeuh!
bah j't'ai dit que c'était nul t'façons ^^