James et Mya (pas de titre pour l'instant ^^')

dites-moi ce que vous en pensez pliiiz ^^ je ne met qu'une petite partie paske j'ai écrit que quatre pages ^^'

La nuit était désormais calme, la tempête était tombée. Peu à peu, la lune apparaissait dans le ciel d’encre, éclaboussant la mer d’une poussière de rêve. Tout le monde dormait à bord, sauf James, assis sur le rebord du navire, les pieds se balançant dans le vide. Il se souvenait à présent de ce que la jeune femme lui avait dit avant de disparaître… « Faites attention à ne pas faire le grand plongeon, il va y avoir du vent, accrochez-vous… Et revenez vite me voir. Je suis sûre que vous ne manquerez pas à votre devoir, mon marin… Dans chaque port je vous attendrai, dans chaque port je serai là pour vous… » Il se rappelait son visage, sa peau blanche et douce, ses yeux bleu pâle, ses lèvres rouges et délicates, son nez fin, ses longs cils et sa chevelure magnifique, noire comme une nuit sans lune. Comment avait-elle pu savoir que la tempête allait se déclarer quand ils auraient quitté le port ? De quel devoir parlait-elle, qui était cette jeune femme qui semblait le connaître mieux que quiconque ? Sa voix était une caresse de brume, son souffle recelait d’un doux parfum ambré et son visage… Que dire de ce visage parfait, inspirant respect et calme, mystérieux en lui-même, doux comme une nuit de printemps et aussi pur que la pleine lune de cette soirée. En silence, James se répétait son nom, son nom exquis, aux saveurs de ses rêves, Mya…
« Belle Mya, qui es-tu ? Qui as-tu été, qui seras-tu ? Qui suis-je pour toi ? M’aimes-tu comme je t’aime ? » Le vent emportait peu à peu ses paroles, replongeant l’étendue miroitante dans un silence de velours, berçant le jeune marin, balayant ses interrogations.

alooors ? verdict ? ce n'est que le début et c'est dans un style un peu différent que je continue l'histoire... Bon maintenant je vais au collège paske je risque de me faire trucider par mon horrible prof de maths... ^^'

ouaisss !! une suite ?? ou un debut ??

Ca donne envie de lire la suite...
Il faut quand même en mettre plus pour qu'on se fasse vraiment une idée

ouais... mais c'est bien ecrit ! tu travaille chez 'larrousse' non??
nan franchement c'est bien. mais ... UNE SUITE!! UNE SUITE !!!

Ouaiiii !!!! super !! UNE SUITE UNE SUITE !!
très bonne description mais faudrait une suite..

J'aime bien les personnes qui arrivent à faire 16 lignes là où une autre en aurait écrit 8 =)
Mais il est vrai qu'il est dur de se faire une idée au vue du peu que tu as mis, néanmoins ce début est assez prometteur ^^

J'aime bien, la suite ! ^^

=) face à la demande générale je mets une suite ^^ ! de deux pages cette fois =) par contre, après il faudra certainement attendre un 'petit' moment paske je n'ai écris que cinq pages pour l'instant et que la fin laisse vraiment à désirer... Malgré toutes les retouches et les les nombreux changement du texte...

« Le vent emportait peu à peu ses paroles, replongeant l’étendue miroitante dans un silence de velours, berçant le jeune marin, balayant ses interrogation »
Pour ne pas briser le silence, il retourna sans bruit dans son hamac, ne pensant qu’à elle, qui hantait ses rêves depuis qu’ils s’étaient rencontrés, une nuit plus tôt. Il se coucha et s’endormit, pour rêver à nouveau. Le lendemain, le bateau repartit et dix jours s’écoulèrent sans que rien ne se passa. Au matin du onzième, leur capitaine décréta qu’ils s’arrêteraient l’après-midi dans un port, pour ne repartir qu’à sept heures, le jour suivant. La matinée durant, James ne pensa qu’à Mya, il se demandait si elle serait là, si elle l’attendrait, et comment il pourrait la retrouver. Aux environs de quatre heures, ils accostèrent dans un port. Elle se tenait là, droite, face au port, scrutant la mer. Elle portait un corsage violet et son jupon noir se terminait par de la dentelle rouge. A son chapeau était accrochée une voilette noire, de dentelle, elle aussi. Elle avait aperçu le bateau, James en était sûr. Mais dans ce cas, pourquoi semblait-elle si indifférente, dos à toutes ces personnes qui passaient leur chemin si rapidement, comme pour la fuir. Savait-elle réellement qui il était ? Après tout, cela importait peu, et si elle ne le savait pas, il lui dirait le moment venu… Lorsque le bateau accosta, il descendit et s’approcha d’elle mais au moment où il allait la toucher, son image disparut. Surpris, il se retourna pour essayer de voir où elle avait pu disparaître. Mais autour de lui, il n’y avait que des inconnus, femmes, hommes, enfants… Pâles ombres dans sa vie, reflets d’une société qui n’acceptait pas les autres, rejetait ceux qui ne leur ressemblaient pas, n’admettait pas que les jeunes hommes et femmes suivent leur cœur plutôt que « leur » raison, qui n’était autre que celle de leurs parents… Il se dirigea vers la taverne qui lui faisait face, pour se désaltérer et oublier cette jeune femme qu’il croyait revoir dans ce port quand il sentit une main se poser sur son épaule. Il voulut se retourner mais quand la voix lui souffla à l’oreille de rester droit il n’essaya pas de se retourner, dirigé par son intonation chantante, étrange et douce mélopée harmonieuse. La voix de Mya. Elle lui expliqua le chemin à suivre pour la retrouver. Lorsqu’il eut retint le trajet, la voix se perdit dans la foule. James se retourna, mais à ses côtés, aucune femme… Il se demandait s’il n’avait pas été encore victime de son imagination. La voix résonnait dans sa tête, lui indiquant le chemin… Il décida de le suivre, après tout, que risquait-il ? Il savait parfaitement se défendre, se battre, et si finalement, la voix lui avait réellement indiqué le bon chemin ? Il se mit à courir, il s’engouffra dans une ruelle à sa droite puis tourna au niveau d’une fontaine, continua jusqu’à une petite place et s’arrêta devant l’auberge qui lui avait été indiquée. Après s’être assuré que personne ne le suivait, il pénétra dans taverne. La première salle, d’une propreté quelque peu douteuse, était complètement vide, tandis qu’un bruit incessant provenait de la seconde. James la traversa sans un regard pour les ivrognes et les « filles de joie » qui y traînaient. Il monta directement au premier étage et ouvrit la troisième porte à droite du couloir. Mya l’attendait, souriante, radieuse, vêtue des mêmes habits qu’au port, sans le chapeau, qui était posé sur le bureau, près de papier à lettres et plumes. Elle s’approcha, il voulut parler mais elle posa un doigt sur sa bouche et le regarda dans les yeux, caressant d’une main son visage et de l’autre ses cheveux fins et dorés.
« Ne parle pas mon beau marin… Je savais que tu viendrais, tu n’aurais pas pu rester seul, sans moi, alors que j’étais si près de toi. Tu as besoin de moi, comme j’ai besoin de toi, mon beau corsaire… M’aimes-tu autant que je t’aime ou ne suis-je qu’une fille de ports pour toi ? Réponds moi doux marin, qui hante mes rêves ou laisse parler tes yeux… Laisse parler tes yeux et ton corps… » Mya le prit dans ses bras, effleurant son cou de ses longs et fins doigts. Elle prit son visage entre ses mains et l’approcha du sien, scellant leurs lèvres dans un geste d’amour… Peu à peu, ils s’approchèrent du lit à baldaquins. Elle commença à ouvrir sa chemise de toile fine, retirant ensuite son pantalon de tissus rêche, tandis qu’il lui ôtait son corset, puis sa jupe. Ils passèrent la nuit dans les bras l’un de l’autre. Aux environs de minuit, James se réveilla, caressant le visage pur de celle qu’il aimait. Mya se réveilla aussi, souriante, heureuse d’être avec lui. Elle l’embrassa, caressant son torse, passant les mains dans son cou, jouant avec ses cheveux, plongeant son regard pâle dans ses yeux noirs. Bientôt, leurs corps enlacés ne firent plus qu’un, esprits et sentiments unis, harmonie de leurs songes. Tous deux avaient l’impression de se connaître depuis toujours, de s’aimer depuis l’éternité… Au petit matin, James s’éveilla, s’habilla sans bruit et déposa un léger baiser sur les lèvres de celle qu’il aimait puis rédigea un mot à la hâte.
« Chère Mya,
J’espère que tu ne seras pas fâchée mais je dois repartir en mer.. Je prendrai mon repas à bord. Ne t’en fais pas pour moi, je serais prudent. Je t’aime.
James »
Il descendit les escaliers rapidement et prit quelques petites miches de pains ainsi qu’une bouteille d’alcool et deux pommes qui traînaient sur le comptoir, laissa une pièce d’argent et sortit de l’établissement. Il refit le chemin qui l’avait mené du port à l’auberge dans le sens inverse, tout en mangeant une des pommes. Arrivé au bateau, il jeta le trognon dans l’eau du port et monta à bord. Il ne restait que quelques minutes avant leur départ. Le navire partit, sa silhouette se découpant clairement dans le soleil levant. La journée s’écoula, journée durant laquelle James ne fit que rêver à cette nuit qu’il avait passée en compagnie de Mya, espérant la revoir rapidement. Son attitude rêveuse lui valut une claque derrière la tête de la part de Jack, le vieux marin :
« Et bah gamin ! T’as trouvé une fille de port qu’a su te réjouir on dirait bien…
- Non. Je réfléchissais.
- Réfléchis pas trop gamin, les corsaires, s’est pas faits pour penser, mais pour s’enrichir. Et puis, on pourrait te suspecter de méditer à un plan pour renverser le cap’tain, de préparer une mutinerie quoi ! Pis, les mutins, ça plaît pas trop au cap’tain…
- T’inquiètes pas pour moi, la rébellion est pas au programme.
- J’espère bien gamin, mais les autres seront plus durs à convaincre de ton innocence, si tu veux mon avis… Surtout après ce qui s’est passé… » Jack s’éloigna, marchant d’un pas bancal. Après le vieux marin aucun de ses compagnons ne lui adressa la parole. Le soir venu, tout le monde se dirigea vers les hamacs. James se coucha et repensa à Mya, il revit leurs mains se frôler, leurs souffles s’entremêler, leurs corps si proches, l’un contre l’autre, leurs lèvres se sceller, leurs saveurs se mêler. Il se remémora son visage, songea à ses mots… Il voulut à nouveau la prendre dans ses bras, l’embrasser, sentir son corps près de lui, mais il était seul, dans son pauvre hamac. Où pouvait-elle être maintenant ? Que faisait-elle à cette heure ? Pensait-elle à lui ? Peu à peu, le sommeil remplaça ses interrogations, les remplaçant par de nouveaux songes, des souvenirs, alimentation nocturne d’une passion constante et chaque jour grandissante. Deux jours passèrent, deux jours banals, deux jours de marins. James passait le plus clair de son temps à rester dans les gréements contemplant l’horizon et ne cessant de songer à Mya.

erfeuuuh, c'est bien écrit, fluide, mignon... (on veut du saaaaang xD)
Une suite peut être? ^^

hum.... pas maintenant....
Euh... Jvous préviens, la suite est vraiment moyenne, voir pas super... Et tout se passe trop vite.... M'enfin, vous verrez et ptet que vous la trouverez un peu moins nulle que je le pense

c'est mignon comme dit Akane..=D
sensible mais j'ai une sorte de présentiment que il va mettre un certain temps a rentrée a la maison ..

Peut-être, sûrement, non, vous verrez, je dis pas.... enfin bref, le passage à l'écrit est court mais dans la ''réalité'', il est sensé durer... je ne sais combien de temps d'ailleurs ^^'

A quand une ptite suite ?? On attend ^^

j'avais carrément oublié (d'zouliie) *bouleyy ! bouleyy !!!!!*
bon jposte maintenant =)
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Deux jours passèrent, deux jours banals, deux jours de marins. James passait le plus clair de son temps à rester dans les gréements contemplant l’horizon et ne cessant de songer à Mya. Au matin du troisième, lorsque James se réveilla, le bateau était désert. Il monta sur le pont, essayant de comprendre la cause de cette disparition. N’apercevant aucun signe susceptible de le renseigner, il se rendit dans la cabine du capitaine. Celui-ci dormait, mais son sommeil semblait perturbé par de pénibles songes. Des ses rêves agités s’échappaient toujours les mêmes phrases, répétées comme une mélodie inquiétante…
« Le capitaine d’une navire doit quitter son bateau en dernier. Je ne le laisserais pas seul, même après ce qu’il s’est passé… Allez-y, Dieu jugera si nous sommes dignes de rester en vie… » James s’approcha de la couchette de l’homme pour tenter de le réveiller lorsque une secousse ébranla le bateau, renversant par la même occasion plusieurs bouteilles d’alcool et la totalité des objets posés sur la table de bord. Le jeune homme fût projeté sur le capitaine qui se réveilla en sursaut.
« Quoi ? Elles sont déjà là ? C’est impossible, nous venons juste d’entrer dans leur zone…
- Capitaine… De qui parlez-vous ? Où sommes-nous ?
- James… Que fais-tu là ? Tu n’es pas parti avec les autres ? Ah non, c’est vrai, j’avais oublié… dit-il tout en se prenant la tête dans les mains.
- Oublié quoi ?
- Tout ça… Tout ça c’est la faute de John. Je savais que j’avais fait une bêtise en le prenant sur ce navire… C’est lui qui leur a fait croire que tu avais saboté la mâture et le bateau…
- John ? Mais… Pourquoi a-t-il fait ça ?
- Oh… L’appât du gain, la jalousie… Mais rien ne sert de se lamenter sur cette « trahison » surtout maintenant que nous sommes dans la zone des sirènes…
- Comment sommes-nous arrivés ici ?
- Toujours à cause de John. Je l’ai surpris cette nuit, lors de son tour de quart, et du tien plus tard, barrer en direction de cet endroit. Et dire que je l’ai cru lorsqu’il m’a dit que tu étais d’accord pour le laisser barrer… Surtout que depuis le début, il prenait toujours ton quart de nuit… Enfin, le mal est fait. Tout l’équipage a fui quand ils ont vu que l’on s’approchait d’ici…
- Bon, il faut que nous nous dépêchions de faire demi-tour si nous ne voulons pas couler comme les inconscients qui se sont aventurés ici avant nous dans l’espoir de rejoindre les sirènes…
- A deux ? Mais petit, ce serait de la folie, nous n’arriverons jamais à faire avancer un aussi grand bateau.
- C’est peut-être de la folie, mais si on doit mourir, on ne sera pas vaincus. Après tout, qu’avons-nous à perdre ? Un peu de sueur ? Si vous ne voulez pas m’aider, dans ce cas-là, restez dans votre cabine, moi je vais essayer.
- Tu as raison ! Aller, en route moussaillon, retour vers la vie ! »
Tous deux remontèrent sur le pont. James aperçut une main monstrueuse, pourvue de griffes effrayantes racler la coque en produisant un bruit désagréable et inquiétant. Il s’installa à la barre, tentant de ne pas prêter attention aux coups répétés et aux raclement sinistres provoqués par les sirènes. Le capitaine s’apprêtait à grimper dans la mâture lorsqu’un nouveau choc secoua le navire, renversant les deux hommes. Le capitaine se releva péniblement, tandis que James se raccrocha à la barre avant de la faire tourner au maximum à droite, et ce fut comme si elle était possédée par le vent. Le bateau commença à virer de bord péniblement, mais les sirènes, ne l’entendant pas de la même manière, recommencèrent à frapper le vaisseau, tentant de percer la coque. Le capitaine redescendit les quelques mètres de cordages qu’il avait gravit pour courir dans la cale, tenter de boucher les trous d’eau percés dans la coque. Le vent semblait redoubler de force mais le bateau peinait de plus en plus. Quelques minutes plus tard, ils réussirent à accélérer et couvrirent la distance restante pour se réfugier dans une crique. Les sirènes, voyant leurs proies leur échapper, poussèrent des cris monstrueux, à leur déchirer les tympans. James descendit du bateau pour observer l’ampleur des dégâts. Un grand trou était percé dans la coque, haut comme un demi homme et large comme un. L’eau dans le bateau leur arrivait au niveau du ventre. Le capitaine le rejoignit rapidement.
« Et bien… Elles n’ont pas chaumé ces « demoiselles »… Je crois bien que le bateau est irréparable… remarqua James.
- Ouais. T’as raison p’tit. Quelques minutes de plus et on coulait, l’eau a complètement envahi la cale… On l’a échappé belle. J’ai mis ton argent dans un sac.
- Merci… Penses-tu que l’on puisse rejoindre la terre ferme par la grotte au fond de la crique ?
- Oui, normalement, nous ne sommes pas trop loin d’un port, tu devrais y arriver au bout de cinq jours.
- Merci capitaine. Adieu !
- Au revoir p’tit et merci pour ton aide. »
James se contenta de sourire à cet homme qui quelques heures plutôt ressemblait à un garçon à qui la présence d’une mère aurait été préférable à celle d’un jeune homme à priori peu recommandé pour la conduite d’un bateau de la marine. Il retourna dans le bateau et prit son sac rempli de pièces d’or teintantes, sans oublier quelques fruit et alla récupérer les vivres qu’il avait prises à l’auberge. Il partit vers la grotte, une lampe à huile dans une main, son sac dans l’autre. Il marcha toute la journée durant, ne s’arrêtant que lorsque la faim et la fatigue se firent trop grandes. Après avoir décidé que l’une des cavités dans la paroi rocheuse conviendrait pour passer la nuit, James s’allongea, son sac contenant vivres et or sous la tête, sa lampe à sa droite, éteinte. Huit heures plus tard, il se réveilla. A l’endroit où il était, le jour ne perçait plus, son seul éclairage étant désormais sa lampe à huile, dont il ne restait plus que les deux tiers environ de la mèche. Il avançait à tâtons, économisant la mèche en ne laissant qu’une minuscule flamme.
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alors ? z'en pensez quoi ?